J’connais les hommes, j’connais pas les anges mais bien trop la street, fais-moi doua (Fais-moi doua)
J’ai vu la peine, j’ai vu ton corps, on s’verra plus, sayonara (Sayonara)
J’ai vu le feu dans le décor, j’entends plus l’souffle de Adama (De Adama)
Besoin d’temps, d’l’eldorado comme un oasis dans l’Sahara
J’entends les akha, je vois la hagra, j’ai vu les AK, j’entends les pah-pah
Je vois l’âge, les cheveux blancs, j’serai jamais prêt, madre, pars pas
Tu veux le roro, tu veux la plata, fais tes choix mais ne parle pas
J’connais le combat, je ne doute pas, j’veux être un bonhomme comme papa
J’ai donné, j’ai donné, j’suis tombé, j’suis tombé
J’ai ramé, j’ai ramé, le navire troué, j’ai plan A, j’ai plan B
J’ai flambé, j’ai flambé, j’ai brillé, j’ai brillé, j’ai péché, j’ai péché, j’ai prié, j’ai prié (J’ai prié)
Ah-ah
Depuis petit, j’ai grandi dans l’tieks, j’ai vu le manège en fumette sur mon Vespa
Ah, j’en reviens pas
Ah-ah
Ils en ont dit de toutes les couleurs sur moi, sur mes proches mais au final, ils m’connaissent pas
Non, ils me connaissent pas
J’ai grandi dans l’tieks et j’ai rien lâché, la rue, le rap, j’me suis attaché
Mon shit, mon cœur, j’ai tout partagé, maman m’a dit : « Sur les autres, faut pas rager »
Le schmidt m’a menacé (Le schmidt m’a menacé)
Il m’a pas rendu mes lacets (Il m’a pas rendu mes lacets)
J’ai fait appeler mon avocat (J’ai fait appeler mon avocat)
Au final, ça s’est bien passé (Au final, ça s’est bien passé)
Ça rentre du taf le dos cassé (Ça rentre du taf le dos cassé)
Pour mille deux, c’est pas assez
Yo
Chaque fois que je passe dans la tess, on m’dit : « Force de barge » (Barge)
Chaque fois qu’j’les dépasse, on casse du sucre sur mon dos en acier (Bam)
Laissez-moi passer, laissez-moi tous les dépasser
Niveau surclassé, là, j’suis en Classe C, de côté, va falloir tasser
Tasser, tasser, tasser, tasser, pour mes gosses, je ferai le ménage
J’reste fort, mental d’acier, pas le temps pour toutes ces ‘tasses
Cinq mwanas dans le dahoni, toi, t’as pas connu la mère-mi
Forgé, j’ai vécu le meilleur et le pire, on faisait tout avec tchi
Là, j’suis dans ma folie, j’les vois tous affolés
J’te saute même si tu me supplies si ça touche à la Guirri house
Là, j’suis dans ma folie, j’les vois tous affolés
J’les mets tous accroupis si ça touche à la Guirri house
Combien de fois j’étais à terre à plus savoir m’relever ?
J’ai esquivé la perquise mais mes potes s’sont fait soulever
Faut rien lâcher dans cette vie de chien
Pendant des heures, j’écoute les anciens
J’ai jamais fini d’en chier
Rester solide, il faut pas vriller
Vu nos têtes cassées, on va prendre ce qu’on nous a pas passé
Depuis petit, c’est des montagnes qu’on veut déplacer
On s’est croisés, t’as rien compris, j’voulais pas t’blesser
Maintenant, tu parles aux gens, tu fais que m’rabaisser
Tard la night, combien j’ai fait de vœux ?
(Combien j’ai fait de vœux ?)
Je charbonne, j’travaille, le reste, c’est le bon Dieu
(Le reste, c’est le bon Dieu)
Pas grandi dans la soie ni dans le chacun pour soi
Oui, j’ai fini bourgeois sans décoller du Bourget
On fait le choix d’être un roi, pas une proie et si tu crois
Qu’être Soprambaba, c’est facile, montre-moi
J’n’attends rien de l’État, artisanales sont mes médailles
Ils entretiennent nos rêves comme les murs de Noailles
Je taffe comme un Chinois en suivant mes règles
Prends d’la hauteur à tout ça en suivant les aigles
T’es fada, on a coupé chez tata, s’est fait frapper par tonton
Puni par maman, papa n’était pas là
J’suis bouillant depuis minot, depuis La Swija tah Mino
Moi, j’reste déterminé
Expire, inspire, pousse la fonte, ça buzz, ça buzz et puis, ça faute
Dieu merci, j’ai la foi (Dieu merci, j’ai la foi)
On m’disait : « Faut rien lâcher, la street, faut pas s’attacher
Le quartier brise tes rêves comme MHD »
On voulait du cash, tout pour l’appât du gain, la vie un combat, on a galéré sa mère
Jab, jab, du sale, coriace, j’frappe dans l’sac
On y arrivera malgré le mal, on y arrivera malgré le mal
Malgré le mal, ouais
Y a personne qui croyait en moi quand j’guettais seul dans le froid
J’ai servi tellement de clins que j’en ai encore mal aux doigts
J’me souviens d’leur mépris et de leur sourire narquois
Mais tu sais ce que j’ai appris ? La patience est preuve de bonne foi
Et quand la route est longue, frère, que le chemin est dur
Que les saveurs deviennent amères, noyées dans le futur
Relève la tête, sois fier, tu peux l’faire, j’en suis sûr
Le travail, l’envie, les cojones te feront briser ses murs
Ih-ih-iw
Tu t’es fait péter sur un plavon, bah maladiw
Autour de toi, que des haineux, jaloux qui t’envient
Tout part en vrille, il faut le billet ou le VVS
Et même si ma vie, elle est triste, je danse dessus comme sur de la drill
On n’parle pas trop et tout est dit, j’le montre pas trop mais je vis mes dreams
Oh là là
Tout ça pour des loves ou parce que j’fais ma mala-la
Ça les rend tous mala-lade
Comment te dire qu’c’est ma vie, j’pars m’détendre à Marbella
Ces p’tites putes, elles m’envient pour ma paire de Margiela
Oh là là
Tout ça pour des loves ou que je fais ma mala-la
Tout ça, ça les rend malade
La vie qu’on mène est rude mais on va pas baisser les bras
On va l’faire pour la cité, nos petits reufs et nos scélérats
Comme Luther King, moi aussi, j’ai fait un rêve
J’ai vu la paix à la place de tous ces drames
Le visage marqué comme celui de Seal
Il s’agit de croire ensemble même avec un très lourd passé
On a fait des sous dehors mais à quel prix ?
Depuis, on a fait du chemin, frérot, lâche pas prise
Tokarev chargé, j’vais crosser l’avenir, les larmes de maman, j’en ai des frissons
Enfermé dehors, pas d’permis d’visite, on accuse le coup, ressers la boisson
Ressers la boisson, on accuse le coup, enfermé dehors avec shayatins
Confrontation carabinieri, frère, j’en foirais
Tard la night, combien j’ai fait de vœux ?
(Combien j’ai fait de vœux ?)
Je charbonne, j’travaille, le reste, c’est le bon Dieu
(Le reste, c’est le bon Dieu)
Tard la night, combien j’ai fait de vœux ?
(Combien j’ai fait de vœux ?)
Je charbonne, j’travaille, le reste, c’est le bon Dieu
(Le reste, c’est le bon Dieu)
Tard la night, combien j’ai fait de vœux ?
(Combien j’ai fait de vœux ?)
Je charbonne, j’travaille, le reste, c’est le bon Dieu
(Le reste, c’est le bon Dieu)
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