Dis-Moi – 2TH

Yeah, yeah
Tu m’dis quand c’est bon
C’est bon là ? Ça y va ?
Hey

Dis-moi, toi qui m’écoute
Est-c’que tu rêves aussi d’un monde où les gens ne meurent plus à g’noux mais tous debouts ?
Sans plus aucun démon, aucun débile qui nous pousse à rester assis toute la journée
À parler de choses qui nous dépassent avec des cons dans un débat
On parle, on parle pour se croire libres mais finalement, ce n’sont qu’des mots
Car on n’fait que c’qu’on nous demande, faut faire d’l’argent, faut faire des nombres
Faut comprendre que la vie n’est jamais, jamais un jeu, non mais qu’elle en est juste la démo
S’il te plaît Seigneur, épargne-moi, épargne moi, j’ai
J’ai de plus en plus peur de tous ces fanatiques attirés par un paradis qu’ils voient
Comme une soirée en boîte où tise et meufs seraient gratuites
J’ai pas envie de d’devenir un putain d’parano
Donc j’écris tout c’qui me passe par la tête et gros, écoute, j’suis pas sur l’beat, m’embête pas, c’est fait exprès
C’est pas qu’j’suis bête, c’est juste que j’essaye d’parler naturellement
À tous ceux qui m’écoutent comme eux-mêmes pourraient le faire en vrai, merde, merde
Personne se parle en vrai, s’ébat d’ennui, y a plus l’envie
Les gens se disent qu’ils s’aiment au tél’ mais deux jours plus tard se détestent en vrai
En fait, c’qui se passe, c’est qu’avec les réseaux sociaux, les gens ne font qu’se soucier d’eux-mêmes
Je crois qu’il y a un putain d’souci là
Je n’comprends pas quand j’vois cette fille se faire tarter, tomber, tomber
Tous les gens autour filmer alors qu’il y a plein de sang par terre
S’il te plaît Seigneur, épargne-la
Et toi, t’es belle, t’es jolie, tu prends soin d’toi toute la journée
Parce qu’il faut surtout pas qu’les mecs te voient comme t’es vraiment
Sinon tu n’peux plus jouer, malheureusement, tu les as cru
Quand ils t’ont dit : “Les filles, soit elles ont un QI, soit elles ont un cul”
Bon, du coup t’as fait ton choix, t’es bonne mais t’es inculte, ouais
Tu vois toutes ces stars sur les réseaux auxquelles tu voues un culte
Arrête, arrête, tu sais qu’tu vaux mieux qu’ça, tu sais qu’t’es pas une pute
S’il te plaît, épargne-toi, épargne-toi, hey
J’reviens dans les temps mais, mais c’est juste pour parler de toi
Toi qui connais la putain de déception de ce monde depuis que t’es petit
Ça commençait avec cette fille, au début, on disait “c’est sûr, t’as tes chances”
Mais pourtant tu la r’trouvais sans cesse, toujours dans ses débats incessants pour savoir qui lui passait dessus
C’est sûr que toi, ça t’empêchait de suivre
On n’dit plus jamais ce qu’on pense, on n’en plus de se contenir
On garde beaucoup trop de secrets mais jusqu’à quand compte-t-on les tenir ?
Les gens font les beaux, font les forts, font les intéressants mais
Sache que tous, ils dissimulent des p’tits cœurs qui sont décimés, hey
Faut toujours aller plus loin, toujours aller plus vite, toujours viser le ciel, quitte à finir sous terre, hey
Gros, c’est chaud, ils ne veulent que mailler, mailler quitte à un jour s’éloigner de ses potes
Juste pour être au-d’ssus de la moyenne, ils disent que c’est le but qui compte
Et que ce ne sont jamais les moyens, moyens
Mais j’le crie fort, moi, j’ai besoin des autres pour continuer
J’ai besoin des autres, j’ai besoin des autres, besoin des autres pour exister
Donc, Seigneur, épargne-les, s’te plaît, Seigneur, épargne-les
Dis-moi, mon pote, comment tu fais pour vivre dans un monde où l’amour se fait rare
Où la mort est un phare et où la vérité, c’est devenu un fardeau
Putain d’merde, ça devient infernal
Comment tu fais pour pas devenir barjot ? Comme tout l’monde, t’es un mouton
Pourtant t’as toujours cru que toi, t’étais un berger, merde, merde
Mais comment tu fais pour pas péter un câble ? T’as pas l’impression qu’on te prend pour un con ?
Dès qu’tu parles de c’que tu ressens, les gens te disent : “Qu’est-c’que tu racontes ?”
Et je n’comprends pas cette putain de meuf, dès qu’on s’aime plus, on quitte ce monde
Dis-toi qu’si tout le monde faisait pareil, on n’serait plus beaucoup sur cette map

S’te plaît, Seigneur, épargne-la, s’te plaît, Seigneur, épargne-les
S’te plaît, Seigneur, épargne-les, s’te plaît, Seigneur, épargne-nous
S’te plaît, Seigneur, épargne-nous

Allô Thomson ? Ça fait plaisir d’t’avoir au tél’ mais j’crois qu’t’avais raison
Il n’y a plus d’humanité, certains hommes dorment à l’hôtel
Tandis qu’les autres, eux, sont mal lotis sur l’bas côté
Donc dis-moi, toi qui m’écoutes, tu rêves d’être de quel côté ?
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