Les ailes brûlées, clouée au sol Et la tête vers le ciel Vers la splendeur de l’éternel ailleurs Cherchant l’étoile qui fait tourner la roue Loin d’ce quadrillage où même l’air ne peut être libre comme l’art Comme la pureté d’un geste La profondeur d’une pensée est limitée quand l’opinion est HS Sans mâcher mes mots, voir large, est-ce barge ? Est-ce la frontière si fine entre folie et sagesse ? Réflexion pesante Cheminement infini en quête de l’archétypique Mais mon âme est souffrante Mémoire passée qui voudrait voir mon espoir cassé Où est la berge ? Où est la perche ? Maintenant j’en ai assez, je me noies J’ai perdu ma barque quand j’ai vu que celui qui la conduisait n’était autre que mon ennemi Mais comme quand la nuit tombe, l’océan et le ciel ne forment qu’un Alors j’ai pu voir l’espace infini Oh liberté, ma chère amie, ta présence est abstraite Vu que c’est dans ma tête que j’ai appris à te connaître Oh liberté, imbibe mon encre et ne quitte plus mes pensées Bulle d’oxygène dans un monde limité Où la vérité se cache en nous Clairvoyance, intuition mais avons-nous idée de tout ce qui se cache en nous ? C’est rires contre larmes L’ego contre l’âme Et à plus haute échelle je dirais l’Illuminati contre l’Homme Époque cruelle dénuée de sens Dur de voir clair derrière les mascarades et les buées de sang J’me sens comme perdue comme au cœur d’une immense machine Qui n’en a jamais eu et qui nous dénature Mauvais pressentiment quand je pense au futur Les yeux ouverts, l’horreur tente de me les crever mais le plus dur Reste à venir le jour où ce sera trop tard Où la surveillance sera absolue et nos prénoms seront des code-barres
Tout va de plus en plus vite car pour eux le temps c’est de l’argent Alors on oublie de vivre c’est navrant En nous se créer un vide Que rien de comblera car l’Ombre s’est emparée d’notre monde Mais on croit que s’qu’on voit ou s’qu’on veut bien nous laisser voir Donc ouais on est aveugles Ça m’fait mal au cœur, mais r’garde même nos âmes buggent Au fond de nous ces tourments Car dehors ces tours m’ont soumis à notre sort on oublie qu’la vie est mouvement Que la force issue d’un idéal, ou d’une volonté transcende tous les schémas établis Qu’les barrières sont dans nos cranes Qu’on est seul à pouvoir les virer et s’libérer en laissant notre cœur s’émouvoir Trop portés sur l’extérieur Et à force de vouloir être comme tout le monde peu sont quelqu’un En fin de compte on d’vient c’qu’on nous montre Au lieu d’être ce qu’on est Pourtant ce mode de vie fait mal mais on s’laisse cogner On subit un monde qui nous dépasse Et qui nous repli sur nous-même en nous laissant des traces Alors j’ferme les yeux pour ressentir la lueur Pouvoir faire le vide en moi, afin d’être réceptive au bonheur
Car changer le monde commence par se changer soi-même Changer le monde commence par se changer soi-même Changer le monde commence par se changer soi-même