Trop de frères ont baissé les bras, et trop de sistas sont en pleurs Trop de gosses ont perdu le sourire, et trop de parents ont peur Dehors, trop de jeunes finissent camés ou voleurs La “vie de rue”, j’la déteste ! Car elle m’a pris trop de frères et sœurs ! Où est ma fratrie ? Bad trip ! Quand ça tape comme une batterie Trop pètent les plombs, finissent en zonz ou en psychiatrie Une pensée pour vous, que Dieu vous fasse tenir debout Gardez la force et la foi, sachez que mon cœur est avec vous Et j’dis aux grands dehors, arrêtez de faire les cons devant les p’tits Mais merde dîtes-leur comme être enfermé ça peut traumatiser ta vie Dîtes-leur aussi, que les vrais c’est ceux qui savent dire non Que les vrais c’est ceux qui sont eux-mêmes et qui ne suivent pas les moutons Ouais dites aux mômes, que la fumette c’est marrant quand on commence Mais moins quand on veut arrêter car comme toute drogue y’a dépendance Que si tu gères pas, elle peut paralyser ta vie Wesh la famille faut qu’on se soutienne et qu’on avance loin de l’abîme !
Faut qu’on s’en sorte tous ensemble, alors vas-y fais passer le mot ! Trop de galères, de prison, de drogues et de morts jeunes et trop c’est trop ! Faut que ça s’arrête ! Alors je le crie dans mon mic ! Faut qu’on s’entraide dans nos rues car on est tous enfermés dans le même sac !
Faut qu’on s’en sorte tous ensemble, alors vas-y fais passer le mot ! Trop de galères, de prison, de drogues et de morts jeunes et trop c’est trop ! Faut que ça s’arrête ! Alors je le crie dans mon mic ! Faut qu’on s’entraide dans nos rues car on est tous enfermés dans le même sac !
Ici mes frères s’entretuent, mes frères se niquent entre eux Trop d’énergie perdue car on a tous trop de rage au ventre Ça rentre, ça sort… aller-retour entre rue et taule Les p’tits matent ça et croient que la street est une pure école ! Que les dures épaules s’forment en tenant chaque mur Mais dîtes-leur qu’à jouer les durs, les cœurs deviennent prisonniers de cette armure Froide et dite incassable Comme dit Gonzo, chercher la paix ensuite c’est comme chercher une poussière dans un tas de sable ! Les frangins deviennent prisonniers de leurs propres rôles Certains guettent le moment opportun tandis que les autres rôdent Les mères craquent, ne comprennent plus Ce que certains s’amusent à appeler notre putain de génération perdue ! Le quotidien perturbe, car il est tel un tourbillon Dans lequel combien de mes frères seraient prêts à tuer pour le million, hein ? On a perdu de vue notre véritable ennemi, qui lui se réjouit À la vue de notre auto-destruction !
Faut qu’on s’en sorte tous ensemble, alors vas-y fais passer le mot ! Trop de galères, de prison, de drogues et de morts jeunes et trop c’est trop ! Faut que ça s’arrête ! alors je le crie dans mon mic ! Faut qu’on s’entraide dans nos rues car on est tous enfermés dans le même sac !
Faut qu’on s’en sorte tous ensemble, alors vas-y fais passer le mot ! Trop de galères, de prison, de drogues et de morts jeunes et trop c’est trop ! Faut que ça s’arrête ! alors je le crie dans mon mic ! Faut qu’on s’entraide dans nos rues car on est tous enfermés dans le même sac !