Freestyle 5 Min #1 – ZKR

Eh
Nouveaux Roubaix, Nouveau Roubaix
ZK, ZK

Mes faffes, mes textes sont sous scellés, qu’ils niquent leurs mères, t’façon, j’sais écrire a cappella (ouais)
La vie a une fin comme tous délais donc choisis bien avant qu’un jour, n’arrivent ces deux-là
On débarque, pompé dans l’appart, en c’moment j’suis à perte
Au départ, on s’en foutait d’la part tant qu’on faisait la paire
Mais les affaires, ça m’rend parano, j’sais plus sur qui compter
Nique sa mère, il faut qu’j’en fasse un autre sinon j’vais disjoncter
Abdellah, celle-là, j’la fais pure, mets pas de vocodeur
Et sois-en sûr, chez nous même la dure, elle dégage trop d’odeur
Là, c’est trop tard, pour avouer tes torts, t’es banni du secteur
J’éteins mes phares, pour les semer, j’suis fort, ces idiots d’inspecteur
J’lui casse le cœur comme j’lui casse le corps, ma belle n’ait pas peur, t’en veux encore
Et après tu pleures, comprends qu’je m’évapore, ah ouais, d’accord (olalah)
Tes rappeurs, j’les plie, j’les graille comme un tacos, j’me mélange pas, j’reste loin de ces vatos locos (alalah), eh

Qui t’a dit qu’y avait pas d’talent dans l’Nord, enfoiré ?
Eh, écoute

Laisse couler, là, j’ai des choses à dire, celle-là, y a pas d’refrain
J’connais du monde mais la vie m’a appris que j’avais qu’deux res-frè
C’est vrai qu’ça craint, même si j’ai tant d’regrets, la poisse me colle au train
Et sur l’terrain, rien qu’ça fait des progrès, les stup’ nous veillent au grain
Et c’est pas anodin, on dit rien à nos dames et dans le milieu mondain, ils ont kiffé nos grammes
Et j’peux plus mettre le frein sinon ça fera des flammes (putain)
J’suis en cavale mais j’ai la flemme et t’en fais pas, j’fais deux-trois pas, j’reprends la forme
Et dites aux enculés qui veulent me voir couler, que j’suis bon comédien
Et qu’on m’reconnait pas quand j’arrive cagoulé (ah, ah, ah, ah)
J’vais la faire à l’ancienne, j’vais kicker 5 minutes et juste après l’studio, j’retourne dans la surface casser 25 sinus
Dis-moi c’que t’insinues avec tes sons si nuls et si ça continue, j’vais faire de la variété, dans l’rap y a trop de simu’
Pourquoi j’me sens si mal ? Tout l’temps, la poisse si mêle
Mais faut qu’j’casse la SIM A pour faire du bon khadma parce que j’l’ai depuis deux semaines
Y a plus l’temps, faut qu’on se magne, on n’est pas d’ceux qui s’plaignent (ah)
J’me v’-esqui en Espagne, pas envie d’faire ma peine, bah ouais
Y a plus l’temps, faut qu’on se magne, on n’est pas d’ceux qui s’plaignent (ah)
J’me v’-esqui en Espagne, pas envie d’faire ma peine
Et c’coup là, j’laisse pas l’pont, ces mesures ne comptent pas
Wesh trou de balle, ici, on est tous les mêmes, évite de faire l’tron-pa
Et j’trouve pas mon bonheur dans cet argent, j’m’essouffle pas, j’sais qu’j’irai plus loin en marchant
Ça continue, j’t’ai dit, j’m’arrête pas, l’crayon s’est affiné, t’me connais pas, moi, on m’appelle “ZK”, inspi’ à l’infini
“Et wesh sinon, ZK ça dit quoi ? J’t’ai pas vu toute l’année” et j’leur répond comme en audition, j’laisse le doute planer
J’aime les fiers qui se remettent en question, Ayoub et ses rappels
Aigle de Carthage, Lion d’l’Atlas est fier même si on sort en boule (ah, ah)
Cogite un peu, oui, juste un peu, ma belle, y aurait moins d’charos si ton cerveau serait ton boule
Moi, j’arrive pas, mon cœur est en panne, il est parti s’balader avec une rette-ba, une ‘teille de champagne, pas loin du Baladin
Et j’tape des barres, j’vois qu’ils parlent de balles, mon grand, faut pas rater
On a du flair, à qui tu crois la faire ? Arrête ton baratin
De Lille-Sud jusqu’au NVR, on tabasse ceux qui s’loupent
Regarde, c’est lui, la grosse tête de R, le keumé tout gislou
Il faut qu’j’arrête (olalah) car j’enchaîne trop (olalah)
Et tout l’quartier sait qu’moi, faut pas m’laisser l’micro, nan, faut pas m’laisser l’micro (ah)
Là j’suis mé-cra (eh), en plus, dans l’Clio 3, y a pas d’bouton nitro
P’tit frère s’évade du card-pla (baw), viens dans mes bras (baw)
Il m’dit : “J’en avais marre d’ce numéro d’écrou” (baw)
J’me cache pour vivre heureux, j’veux pas briller (briller)
En plus, ça m’cherche de partout, quartier est quadrillé
J’tire une taffe, j’fais un vœu, ma haine dans l’cendrier
Depuis tit-pe, la même équipe donc j’avance sans trier
Ma mère est fière de moi, pourtant, j’lui fais honte quand ça casse à six heure et qu’ça a choqué les voisins
Là, j’arrête tout et j’réfléchis une seconde, maintenant, c’est sur Deezer qu’il faut que j’refourgue mon poison
J’me sens comme dans une cloison, j’ai pas bicrave cette saison, j’me rattrape sur les trois autres
Qu’est-ce que je vais faire d’la moisson ? Et pour éclaircir la question, faut qu’j’traîne dans un coin moins sombre (mmh)
Et j’n’ai rien à prouver à ces putes, 18 ans : premier gamos, j’ai vu tous les suceurs de bite (suceurs de bite)
J’suis sur l’terrain pour mettre des buts et à chaque fois qu’j’en marque un, j’le célèbre pas, j’me replace vite
Et j’suis à un million du million, les deux pieds dans l’milieu (ouais)
J’m’attache pas à l’argent, gros, ça rend vicieux, ouais, ça rend vicieux
J’m’attache pas à l’argent car ça rend vicieux
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