J’sais pas faire autrement Oui mais j’sais pas faire autrement Yah, han Skenawin
J’ai le coeur pour les miens J’ai le coeur esquinté Le coeur qui parle à Dieu Mais le coeur est blindé Il contient trop de choses Métamorphose, ou éternelle culpabilité des rescapés Dans la peau, j’ai la pacha, j’ai le quartier Enfant de l’urgence mais j’irai à pied Retiens bien, je dois rien à personne Ce que je fais c’est de bon coeur Donc je regretterai jamais Mais, mais t’étais où toi ? Quand je touchais du bois Quand petite fille crèchait dehors Seule contre tous, les mains écorchées Qui aurait cru, qu’un jour elles vaudraient de l’or ? Et ça, sans jamais, jamais changer de bord Ni même, ni même de fusils d’épaule Chemins de croix, croix de bois, croix de fer, si je mens Que Dieu me ramène à ses côtés Si je trahis qu’Il me bannisse Rien à foutre que le game me valide Rien à foutre des intellos de Paris Je les hais comme l’ex mairie de ma ville Par surprise j’arrive En live du maquis, en live du barrio La Rabia dans le calibre, el Pueblo dans le cardio
J’arrive de trop loin pour me taire J’parle pour de vrai, pas pour te plaire J’sais pas faire semblant pour mieux faire D’un coup de stylo, j’ai sauvé ma vie Tout a l’instinct, tout à l’instinct
De coeur à coeur, je sais pas faire autrement J’ai qu’une parole, ça leur fait peur Mais j’sais pas faire autrement J’ai juré la main sur le coeur De faire honneur et le taf proprement Insensible à vos flèches Comme si je venais d’un autre monde Que j’parlais pas votre langue
J’connais la gloire, j’connais l’exclusion Mal aimée, comme les vieux bars et les rues sombres Entre fuite et persécution, j’ai poussé Pour éclore comme un volcan en pleine éruption Poussez vous, pas le temps de jouer un rôle Tu comprends pas, wech Tu vois la violence du torrent, moi celle des berges Rassurée par le chant des loups Et pas, par celui des bergers Comme une rumeur, mon son se propage Reflète l’éclat, de jour, de nuit Se faufile entre les gouttes de pluies Pour traverser les murs de nos cages Sauvage parmi les sauvages En plein siècle orageux D’un monde au bord du naufrage J’écris, aux couleurs de nos ruelles Et aux douleurs de nos rages
De coeur à coeur, je sais pas faire autrement J’ai qu’une parole, ça leur fait peur Mais j’sais pas faire autrement J’ai juré la main sur le coeur De faire honneur et le taf proprement Insensible à vos flèches Comme si je venais d’un autre monde Que j’parlais pas votre langue
J’arrive de trop loin pour me taire J’parle pour de vrai pas pour te plaire J’sais pas faire semblant pour mieux faire D’un coup de stylo, j’ai sauvé ma vie Tout a l’instinct, tout à l’instinct De coeur à coeur je sais pas faire autrement Ça leur fait peur, ça leur fait peur Mais J’sais pas faire autrement