Là-bas – ZKR

Nouveau Roubaix, Nouveau Roubaix
ZK, Dans les mains
ZK, Dans les mains
Bellek track

On va s’la faire à l’ancienne
À l’époque où ça comptait pas quand ça partageait l’assiette
Y en avait toujours assez, mais bon, tu sais, les temps changent, maintenant, c’est chacun la sienne
Et tu m’connais, j’démarre au quart, j’ai pas l’temps d’embrayer
Mes frères et moi, on s’aime tant, ça nous empêche pas d’s’embrouiller
Par les porcs, j’me fais fouiller, des fois, j’me demande s’ils aiment ça, jaloux d’nous voir se débrouiller
Dis-moi “bsahtek” ou j’dis “khamsa”, lui, il m’disait : “Fais pas comme ça”
Au final, j’ai réussi, j’me suis cassé les reins sur l’terrain, résultat : j’ai l’dos usé
Non, j’ai pas signé en Arté’, j’suis trop rusé, j’ai des bouches à nourrir, petit, j’suis pas venu m’amuser
T’sais qu’j’suis 7al comme un tunisien, malin comme un marocain
Ils parlent de changement dans mon quartier, j’en vois aucun
Déter’ comme un algérien, j’niquais tout quand j’avais rien
Amitié solide, non, c’est pas l’argent qui casse les liens
Violent comme un coup d’bélier, devant ta mère à six du mat’
Jamais trahis par mes alliés, comment veux-tu que j’dise du mal ?
Tu t’sens pousser des couilles avec la pisse du diable
J’fais du mal pour faire du bien, j’sais pas si c’est justifiable
On est loin d’la justice fiable mais j’vois la police partout
Les p’tits connaissent sur la débrouille, ont pas appris par les cartoons
On a souvent les nerfs, pour ne pas être surpris
Car si y a debza, frère, faut la gagner à tout prix
Faut la gagner à tout prix, j’espère que t’as compris
Un bonhomme, ça fait des choses, une salope fait des saloperies
Tu s’rais choqué de la panoplie
Tu sais, j’touche pas mon plis
À quoi ça sert d’acheter des vues si tes concerts sont pas remplis ?
J’vois l’petit frère qui part en vrille, faut plus qu’les parents crient
Et tu sais très bien qu’elle va pas dormir tant qu’t’es pas rentré
Ton argent, faut pas l’montrer, sois acteur, pas en retrait
Fais belek avec qui tu traînes, la rue, c’est rempli d’tres-traî
Le sang glacé à cause d’la froideur du bitume
Et tu m’connais, y a rien qui m’fera bouger tant qu’j’aurais envie d’thunes
J’ai pas changé mes habitudes, j’ai durci l’attitude
J’ai éloigné d’ma mère les pleurs, les flics, les inquiétudes
Bah ouais, p’tit ZK a grandi, j’suis plus un apprenti
Tu dis qu’l’argent fait pas l’bonheur, demande à ceux qui n’ont pas d’cantine
Et j’m’arrête pas, j’continue, tu sais c’que j’insinue
Si l’rap marche pas, j’retourne dans la surface pour casser des sinus
Ça prend la dure à Rotterdam, la douce à Amsterdam
En cellule, j’colle au mur heures de prière, pas des posters d’femmes
Aujourd’hui, c’est calme donc j’vais fumer plusieurs grammes
J’vois mon espérance de vie diminuer dans la cendre qui crame
J’l’ai regardé s’vanter pendant qu’j’parlais pas beaucoup
Et même au fond du trou, j’me mets pas la corde au cou
J’suis tombé, j’me suis relevé, regarde, maintenant, j’suis debout
J’suis toujours dans l’tunnel mais j’commence à voir le bout
Authentique depuis l’début, j’suis pas là pour leur plaire
Mais vu qu’ça marche, mon frère, j’crois bien qu’on a eu du flair
Les idées sombres mais j’fume du clair, quel putain d’paradoxe
Mets pas trop d’coupe quand tu mélanges, tu peux t’faire planter par un tox’
Là, j’me fait pomper par un cops, il m’dit qu’le son est lourd
J’me presse pas pour faire d’l’argent car la patience est de l’or
La rue, la vraie, jamais taffé pour dix de l’heure
On a tous grandis ensemble ici, tu nous parles pas d’couleur

Ouais, c’est l’bordel dans ma té-ci
Y a qu’des hypocrites, en fait, y a personne qui s’apprécie
Y a que du vécu dans mon récit
Il faut qu’j’m’adoucisse, pour le game, j’suis trop agressif
La rue, c’est partout la même
Y a pas d’confiance, c’est chacun ses poches, chacun ses problèmes
J’te dis, c’est partout pareil
Ça veut plus s’battre, maintenant, ça sort les appareils
Ouais, c’est l’bordel dans ma té-ci
Y a qu’des hypocrites, en fait, y a personne qui s’apprécie
Y a que du vécu dans mon récit
Il faut qu’j’m’adoucisse, pour le game, j’suis trop agressif
La rue, c’est partout la même
Y a pas d’confiance, c’est chacun ses poches, chacun ses problèmes
J’te dis, c’est partout pareil
Ça veut plus s’battre, maintenant, ça sort les appareils
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