La Bête – ZKR

ZKR, faudra s’y faire, gros
Et j’bois la concu’ comme un verre d’eau, un verre d’eau
Nouveau Roubaix, Nouveau Roubaix
Ouais, tu commences à connaître, hein
Eh

Tu m’as r’connu, là, c’est ZKR, celui qui peut dire des dingueries pendant plus d’cinq minutes
Ma peine, j’la fais sur une jambe en l’air, toi, t’as pas assez d’vécu pour jouer, pose la manette
J’suis bien sur ma planète, bracelet chamboule plannings, j’ai v’là les ques-tru dans les couilles qu’ressentent pas la canine
J’suis pas une alcaline, batterie illimitée, ça fait plaisir à mon ego quand j’les vois m’imiter
Me parle pas d’amitié, j’l’ai vu au coin d’la rue : attendre qu’le poto tourne le dos pour lui mettre dans l’cul
Encore mon nom au talkie et zebi, por que ; j’suis fier de moi et d’mon dos quand j’vois tout c’qu’il peut porter
À vos marques, prêts, feu, partez, la concu’ par terre et nique ta mère, y a pas d’Nino Brown, pas d’cité Carter
Viens voir un peu au quartier, ici, l’arbitre, c’est l’OPJ qui siffle la fin d’la partie
À c’qu’il paraît, j’suis artiste, ZK, faut plus qu’tu tartines, j’les dépasserai sur l’autoroute même si j’conduis un karting
J’aime pas les Cortez, j’ai pas trop d’appuis, y a rien d’mieux qu’une paire d’Asics pour une poursuite sous la pluie
J’vais fumer quatre plis en cas d’plaie et si y a pas d’client, pas d’blé
T’as pas l’poids pour palper
P’tit, on n’est pas les mêmes : à ton âge, j’faisais pas l’PU, j’niquais la mère à des majeurs parce que j’étais déjà barbu
Sahbi, laisse pas trainer ton oseille, ça s’éparpille, chez nous, les super grosses kichtas, ça s’appelle “les parpaings”
Mets-moi au parfum si y a un plan parce que j’ai grave faim
Pour pas qu’le Kheddam m’croque dessus, les pacs, faut les agrafer
La prod’, j’peux l’agresser ou chantonner dessus, y a qu’une issue : j’te bannis direct si j’suis déçu
Ici, y a qu’des indécis, pas apeuré par décès, un frère peut d’venir un traître une fois qu’il a l’pantalon baissé
Pour ma part, j’ai encaissé v’là les coups qui m’ont blessé
T’as porté tellement d’couilles dans tes mains, tu sais plus à qui c’est
Y a qu’quand j’suis alcoolisé que j’me sens plus pisser
J’suis un Tounsi 3ar, sers-moi bien épicé, toi-même tu sais
Mon grand, c’est que d’la musique, ouais, c’est que d’la musique
T’façon, j’sais rien faire d’mes mains, jamais bossé à l’usine
Fierté paternelle : avoir une famille, l’assumer ; la poisse est toujours derrière moi : j’arrive pas à la semer
Un an passe comme un mois, un mois passe comme une semaine
Ma paire est plus belle avec ton sang impur sous la semelle
Jamais satisfait, nous, on a fait du ch’min quand même, j’me rappelle quand j’attendais qu’Kamel ramène la gamelle
Ou bien quand j’jouais à FIFA avec Bocar et qu’on était tellement réglés qu’ils v’naient toquer, ces tocards
Manque de respect : cocard, fils de chien : cocker
Pas d’cachette dans la caisse, cette transac’-là, c’est un coup d’poker
Y a rien dans la pocket, on part à la conquête
Les keufs enquêtent, elles le ressentent, du coup, yemmas s’inquiètent
Bientôt l’hiver, ça va remettre des survêt’, faut s’casser d’la ue-r vite, maxi platro sur l’té-c’
C’est Zulu, Kilo, Roméo qui vient du November, Victor, Roméo, Zulu, Double, Oméga
Bientôt l’hiver, ça va remettre des survêt’, faut s’casser d’la ue-r vite, maxi platro sur l’té-c’

ZKR
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