Le Sens De La Famille – Grand Corps Malade

[Leïla Bekhti:]
J’ai un peu de mal à imaginer la vie sans mes proches
Quand je dis un peu de mal, en fait je ne l’imagine pas du tout
Ils sont mes repères, mes bases, mes compliments, mes reproches
Sans eux je ne suis pas entière, je les veux pas loin, souvent, partout
Avec eux on n’a pas peur du silence, on a rien à se prouve
Une sorte d’équipe sans remplaçants, sans capitaine
Dans cette équipe tu ris, tu râles, tu progresses, tu veux rester
Très loin du star système, tu restes tard si t’aimes
Si jamais je devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour
Je n’aurais besoin que de leur présence pour que la vie reste facile
Peu importe ce qu’il y a sur la table, ce qui compte c’est qui il y a autour
Ce que je ressens je veux leur dire, j’crois que j’ai le sens de la famille

[Grand Corps Malade:]
J’ai un peu de mal à imaginer la vie sans mes proches
Quand je dis un peu de mal, en fait je ne l’imagine pas du tout
C’est avec eux que j’avance, de la sérénité plein les poches
S’ils ne le partagent pas avec moi aucun bonheur ne vaut le coup
Et à l’inverse il n’y a rien qui ne me fasse plus de peine
Qu’imaginer leurs visages au moment où ils ont appris
Que mes 20 ans seraient cruels, que mon avenir s’annonçait terne
Le drame ça se partage mais ça n’apaise pas l’esprit
Ils m’ont transmis tout ce que j’aimerai transmettre à mon tour
C’est grâce à eux si je suis en paix et que je pars pas en vrille
Leur humanité sans trompette et leur bienveillance sans détours
Ce que je leur dois je veux leur dire, je crois que j’ai le sens de la famille

[Leïla Bekhti:]
Évidemment quand t’es maman ton cœur explose et pour toujours
On te confie le rôle ultime, celui qui te change viscéralement
Tu ne savais pas que c’était possible de générer autant d amour
Je n’trouve pas de mots assez forts, c’est tellement, tellement …

[Grand Corps Malade:]
Évidemment quand t’es daron toutes les cartes sont redistribuées
Ils sont dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sang, chaque seconde
Je n’ai plus qu’eux comme certitude, il va falloir m’habituer
J’ai découvert les liens invisibles et les plus solides du monde

[Leïla Bekhti:]
Les enfants c’est des galères qu’on pouvait même pas concevoir

[Grand Corps Malade:]
Ils nous rendent complètement ouf mais en un sourire on vacille

[Leïla Bekhti:]
T’as qu’une envie c’est qu’ils s’endorment et puis qu’ils dorment, et tu veux les voir

[Grand Corps Malade:]
Eh ouais on est devenus ceux qu’on chambrait, j’crois qu’on a le sens de la famille

[Grand Corps Malade:]
Et le sens de la famille c’est aussi le sens de l’amitié
Je peux te présenter des frères et sœurs qui n’ont pas le même sang
Frère d’espoir, sœur de cœur, frère de galère ou de quartier
Faire des projets d’adultes dans des cerveaux d’adolescents

[Leïla Bekhti:]
La famille c’est aussi ceux qui sont devenus essentiels
Ceux qui te connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent
Ceux qui te parlent la bouche fermée parce que le cœur s’emmêle (s’en mêle ?)
Si tu veux signer avec moi faut signer avec tout le cortège
www.pillowlyrics.com
error419786
fb-share-icon497975
Tweet 88k
fb-share-icon20