Le Temps Passe Et S’écoule – Keny Arkana

Le temps passe, s’écoule

Ouais le temps passe et s’écoule mais rien ne change vraiment ici
Les jours s’ressemblent et s’enchaîne mais moins en moins gaîment aussi
Les problèmes se compliquent, certains cherchent à tuer le temps
D’autres en sont esclaves pour d’l’argent donc cherche à s’entre-tuer d’dans
Tout l’monde court dans tous les sens mais au fond on tourne tous en rond
Tous embourbés dans notre train-train, toutes mes condoléances
Vu qu’on la zappe, du moins on la limite à ce qu’on nous impose
Car elle est grande mais on l’a subi au lieu de la vivre, en fin de compte on implose
Le temps met la pression car il passe vite en nous laissant
Souvent d’côté à en perdre la raison
Beaucoup se jettent dans les interdits pour s’sentir vivre
Un peu d’adrénaline et hop, notre flamme anéantie vibre
On grandit vite, et vite à cran on craque
Ça devient vite à quand on trinque
Prit dans l’carton on traque la chance vu que plus rien n’est tranquille
Une vie bancale où ça d’vient dur de détourner le vide
Car on tourne en rond et pour garder l’équilibre faut tourner vite

Les années passent, le temps s’écoule
Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
Un bout d’avenir qui s’écourte, à marcher au pas on déconne
Les années passent, le temps s’écoule
Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
Un bout d’avenir qui s’écourte, la vie est grande, faut qu’on décolle

Le temps passe, nous marche dessus et nous ricane au nez
On vit, on meurt, éphémère comme toutes choses, et au final on est
Comme amnésique car trop porté sur le raisonnement
On oublie l’essentiel, la vie, que chaque instant est un évènement
Ici, c’est course contre la montre, ici, c’est : pousse-toi faut que j’monte
Ici, l’temps c’est de l’argent, être c’est avoir, et même plein c’est le manque
Car ici, on s’fou de ce que t’a dans le coeur ou dans le crâne
Faut que tu montre ce que t’a dans l’ventre et dans les poches, et on pète tous un câble
Car l’horloge tourne mais ne nous attends guère
Nos vies sont bâclées à croire que nous sommes tous en guerre
Toujours avides, toujours la frustration nous enterre
Et à force de courir on a soufflé sur nos lanternes
Merde c’est l’trou noir alors on mise sur du long terme
Le tournoi de nos vies, c’est de bien taffer pour vivre bien nos derniers jours
Eh merde j’croyais, la vie plus profonde mais nan on a pas l’temps
De s’épanouir ou de l’explorer vu qu’ici et bah faut vivre à le temps

Les années passent, le temps s’écoule
Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
Un bout d’avenir qui s’écourte, à marcher au pas on déconne
Les années passent, le temps s’écoule
Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
Un bout d’avenir qui s’écourte, la vie est grande, faut qu’on décolle

Les années passent mais rien ne change, on
Court tous et toute notre vie après du papier, bref tu connais la chanson
Bloqué dans des schémas comme enfermé dans un circuit
Où faut rouler à fond pour avoir une chance de réussir dans la vie
Chacun court sans vraiment savoir où il va
Ça s’marche dessus pour passer devant même sans savoir ce qu’il y a
Ça s’bouscule sans arrêt, c’est : cours ou crève ; y a pas d’esquive alors
C’est chacun pour sa gueule, vite, vite, on a pas l’temps de vivre alors
C’est stress et intérêts, strass, crasses pour quelques thunes
Car ça ne rêve que de brasser des liasses
Le temps passe, nos vies s’effacent et on en a qu’une
Et on en arrive à faire que tous nos espoirs échouent
Et toi est-ce que tu vivrais pareil si aujourd’hui était ton dernier jour ?

Les années passent, le temps s’écoule
Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
Un bout d’avenir qui s’écourte, à marcher au pas on déconne
Les années passent, le temps s’écoule
Souffle sur nos vies, où nos jours sont comme des clones
Pourtant chaque jours, une nouvelle page qui se tourne
Un bout d’avenir qui s’écourte, la vie est grande, faut qu’on décolle
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