LES PIEDS SUR TERRE – Alonzo

Tata, attends, attends, j’t’aide
Oh, Kassim, ça fait longtemps que j’te vois plus, comme tu as grandi
Hey, ouais, et toi, ça va
Ça va, ça va, avec la grâce de Dieu, j’y arrive, doucement, doucement, doucement, doucement, on y arrive
C’est bien, c’est bien, viens, j’t’aide, j’t’aide à porte les courses
Allez, merci mon fils, parce que c’est lourd là, tout l’monde va bien ?
Ça a bien changé, ici, c’est vrai qu’je monte rarement, j’travaille beaucoup, tu sais tata
Ah, on te voit plus, hein, toi, ça fait longtemps que je te vois plus
J’travaille beaucoup, pareil, moi aussi, les enfants
Vous êtes partis, vous grandissez, vous avez, eh ouais, vous assumez vos familles, hein

Yeah, j’ai ramé, j’ai ramé, j’suis tombé, j’ai zoné
Tu connais, la calle, les mauvais, les tes-traî
Les regrets, la madre, les pleurs et les soucis
Les réconciliations gérés au fusil
Les footeux qui deviennent dealeurs, ont a connu
Le parlu, la palu, le bled, les disparus
Recherché, si ça te retrouve , ça t’allume
Je salue les frères dans la prière, j’suis ému
Y a le PMU, les courses, les chevaux
Les sœurs qu’attendent leurs maris, s’arrachent les cheveux
Encore un soir où la muerte fait son boulot
Où Zemmour va parler sans savoir, ce fils de
On est anti-système, en étant dans l’système
J’écoute Tiken Jah Fa’ dans le BM pack M
J’ai peur de moi-même, gamberge de baisé
J’vais pas reculer, demande à Odari Mohamed
La jeunesse est malade, époque Marie Curie d’la régalade
J’me souviens d’mes amis des égalades
Si j’avais pas les psy, j’en serai pas là
Et nos daronnes méritent tellement d’amour
On a le cœur et l’âme, pleines de balafres
Faut qu’on s’taille ma chérie, qu’on reste pas là
J’vois tout en noir et blanc comme Dybala (Oh-oh)

J’regarde le ciel, les pieds sur terre
J’ai dû le faire à cœur ouvert
Donner ma vie pour ma famille
Dans les ennuis, dans les soucis
Quand j’suis sur scène, j’oublie ma peine
Je fais d’l’oseille, j’ai des problèmes
Merci la vie, j’pense aux amis
Qui sont partis, qu’on oublie

J’regarde le ciel, les pieds sur terre
J’ai dû le faire à cœur ouvert
Donner ma vie pour ma famille
Dans les ennuis, dans les soucis
Quand j’suis sur scène, j’oublie ma peine
Je fais d’l’oseille, j’ai des problèmes
Merci la vie, j’pense aux amis
Qui sont partis, qu’on oublie

On s’habituera jamais à leur faux sourires moqueurs
Mama passait le balais, nous on zonait en scooter
Rien à foutre d’être endetté, j’prend le large comme un skipeur
J’viens des quartiers réputés, le concierge, c’est le guetteur
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