Quelle Heure – Yaro (feat. Ninho)

(Quelle heure ? Minuit vingt-trois, minuit vingt-trois)
(Quelle heure ? Minuit vingt-trois, minuit vingt-trois)
(Quelle heure ? Quelle heure ? Eh, eh)
(Dix heures, dix heures)
(La vie d’rêve)

Quelle heure ? Pourquoi tu me demandes il est quelle heure ?
Je n’ai pas d’heure pour les killer
On va te baiser sans reculer, le dégradé sur les cailloux
Vingt-cinq zéros sous la casquette
Je n’ai pas de casse-dalle, ramenez-moi vite mes pastels
Ce soir, j’suis tout mouillé, l’inspiration coule à flot
Toi ? Tes potos rasent les murs, nous ? On veut du bif jusqu’au plafond
Ces baveux, ces baveux, ils peuvent pas faire du rap conscient car ils sont dans le coma
J’me casse des barres quand j’vois la tête des rageux qui commentent
La vivance, la vivance, hamdoullah, comment j’vis bien
Pour du Louis Vuit’ tu verras les michtos sfaire passer pour des filles bien
Les bérets commandent des lards dans toute la France tellement t’es lent
J’ai mis le casque intégral, ça raffale, même t’es grand, insulte, tu t’fais tter-gra
Zéro, zéro, deux, cent vingt-trois
Zéro, quate-vingt, zéro
Parti de rien comme Ace, j’ai la même coupe que Mitch
Pour savoir qui allait s’faire chifonner, on n’jouait pas à chi-fu-mi
Amsoul s’fait des foules et j’suis dans la street, nique les gendarmes pas les fourmis

Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?)
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Ouais, tu me demandes il est quelle heure ? Ouais, tu me demandes il est quelle heure ?)
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?)
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Ouais, tu me demandes il est quelle heure ? Ouais, tu me demandes il est quelle heure ? Wouh-wouh)

Eh, miss t’as une clope ?
Tu m’aurais demandé l’heure si j’avais une Rolex
Ici, c’est street life, non, ce n’est pas périscope
Balle dans l’thorax si t’as l’cap d’un camerounais
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Ouah, ouah)
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Tu me demandes il est quelle heure ? Tu me demandes il est quelle heure ? Tu me demandes il est quelle heure ?)
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Tu me demandes il est quelle heure ? Tu me demandes il est quelle heure ? Tu me demandes il est quelle heure ?)
Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ? Quelle heure ?
(Tu me demandes il est quelle heure ? Tu me demandes il est quelle heure ? Tu me demandes il est quelle heure ?)

C’est pas compliqué, y a du produit donc la ville est zombifiée
On est les boss, rien à modifier, N.I.N. c’est le sobriquet
Et si tu me demandes il est quelle heure ?
Je te dirai qu’il est minuit vingt-deux, bientôt vingt-trois
J’ai de la beuh, du shit bien gras
J’t’ai arrangé, tu t’souviens, gros ? Ou tu n’es qu’un putain d’ingrat
Au volant d’ta grosse cylindrée, j’suis venu reprendre c’qui m’revient d’droit
Rien ne change à part les saisons, quatre étoiles dans le jacuzzi
Apparence calme, dangereux dans le fond, c’est un cadeau piégé, il n’faut pas l’ouvrir
Et la jalousie les rend agressifs, canon scié pour les adoucir
T’es la cerise sur le dessert, c’est que ma mixtape les a rendus sourds
Quatre-vingt euros, j’ai le dossard, ramasse le bif comme le gérant du four
Quatre-vingt euros, j’ai le dossard, ramasse le bif comme le gérant du four

Tu racontes plein d’caca, je ne veux rien savoir
Tu fais cent balles par jour, si, si, gros, force à toi
Les grands hommes font les grandes batailles
Elle passe la douane, j’suis dans le porche, ma came

Eh, miss, t’as une clope ? Eh, eh
Tu m’aurais demandé l’heure si j’avais une Rolex
Street life, non, c’est n’est pas périscope
Balle dans l’thorax si t’as l’cap d’un camerounais
Bellek, quelle heure ? Pourquoi tu me demandes il est quelle heure ?
Pourquoi tu me demandes il est quelle heure ? Pourquoi tu me demandes il est quelle heure ?
Banks, N.I., N.I. Banks

(La vie d’rêve)